Alohomora #28 - ta veille recrutement
Hello 👋
J’espère que tu vas bien.
C’est déjà la 28ᵉ édition d’Alohomora.
Souhaitons la bienvenue aux nouveaux recruteurs qui ont intégré la communauté la semaine dernière.
Bonne nouvelle : il reste de la place pour tes collègues et tes amis. N’hésite pas à leur partager la newsletter, c’est ce qui m’aide le plus ❤️
Ce que tu vas apprendre et trouver dans cette édition :
L’actualité tech et recrutement
Culture tech : Cloud computing (Hélène Ly)
Le Grimoire : 3 clés pour faire de vos managers des alliés (Aurélien Rigard)
Le sondage de la semaine
Les levées de fonds des startups françaises de la semaine
Avant de commencer…
C’est peut-être la première fois que tu lis la newsletter.
On t’a transféré cette édition et tu souhaites t’inscrire ? C’est juste ici :
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🌍 What’s up world?
L’actualité de la semaine dernière
🔍 Emploi
Le PDG de Discord annonce le licenciement de 17 % de son personnel, soit 170 personnes, après une croissance importante de l'effectif depuis 2020 (x5).
Twitch pourrait réduire ses effectifs de 35 %, soit environ 500 employés, face à des pertes croissantes.
📊 Economie
L'économie française termine l'année sur une note positive. La Banque de France prévoit une hausse du PIB de 0,2 % au quatrième trimestre, portant la croissance totale à 0,9 % pour 2023.
Selon un sondage Bloomberg, La Banque Centrale Européenne pourrait envisager quatre baisses de taux de 0,25 % cette année à partir de juin. Réduire les taux trop tôt pourrait être contre-productif, selon Philip Lane dans une interview avec Corriere della Sera.
Le Forum économique de Davos s’est ouvert lundi. Emmanuel Macron a invité une dizaine de dirigeants de startups françaises dont le PDG de Mistral AI et de Dust (deux startups IA).
Une potentielle invasion de Taiwan par la Chine pourrait coûter environ 10 000 milliards de dollars à l'économie mondiale, soit 10 % du PIB global, selon Bloomberg Economics.
🤝 Business
Le semaine dernière, Microsoft a temporairement surpassé Apple en tant qu'entreprise la plus valorisée au monde, surfant sur l'IA générative, tandis qu'Apple fait face à des ventes d'iPhone qui ralentissent.
WhatsApp business connaît une énorme croissance aux États-Unis. Selon Apptopia, une hausse de 80 % a été enregistrée en 2023, après une augmentation de 122 % en 2022. Par ailleurs, les utilisateurs quotidiens de WhatsApp aux États-Unis ont augmenté de 9 % en 2023.
💎 Produit
Artifact, l'application de partage de news de Kevin Systrom (cofondateur d’Instagram), va fermer ses portes.
🤖 IA
OpenAI lance son store de GPT, un espace pour acheter des chatbots personnalisés. La plateforme compte déjà plus de 3 millions de chatbots créés, rapporte Bloomberg. D’ailleurs les IA "petites amies virtuelles" commencent à envahir le store. Scary.
Microsoft lance Copilot Pro, un assistant IA intégré à ses produits pour 20 $ par mois par utilisateur. Cette offre inclut l'accès aux derniers modèles et fonctionnalités, comme des Copilots GPT personnalisés et une intégration aux produits Office.
🪙 Crypto
Mercredi dernier, le compte officiel X de la SEC (équivalent de l’AMF) annonce que tous les ETF bitcoin sont approuvés. Le bitcoin voit son prix décoller aux alentours des 47 900 dollars. Quelques minutes après, le boss de la SEC, Gary Gensler, annonce que le compte a été hacké et que les ETF n’ont pas été acceptés.
Le lendemain, la SEC autorise le lancement des ETF Bitcoin et X confirme que le compte @SECGov a été compromis, soulignant que cette faille n'est pas due à une brèche dans ses systèmes et que le compte ne disposait pas de l'authentification à deux facteurs (2FA).
Circle, l'émetteur du stablecoin USDC (une crypto qui réplique le cours du dollar) est en route vers une IPO (entrée en bourse).
Mercari, le géant japonais similaire à Leboncoin, envisage d'accepter les paiements en bitcoins d'ici juin. La plateforme compte plus de 22 millions d'utilisateurs actifs mensuels.
Sources : Les Echos, Le Monde, TechCrunch, Cercomm, Snowball, Multeam
💽 Culture tech
Une définition par semaine pour devenir solide en recrutement tech par Hélène Ly
Cloud Computing
Pour simplifier, le cloud permet de stocker des données/ des logiciels dans des serveurs externes et d'y accéder à distance, grâce à une connexion internet. Les services proposés sont accessibles depuis partout à partir du moment où on a une (bonne) connexion internet.
Au lieu de tout stocker en local (serveurs physiques, ordinateurs, disques dur etc...) on délocalise l'hébergement et le stockage des données.
On distingue 3 « environnements » cloud différents :
Public : le cloud est mutualisé (redistribué) entre plusieurs clients. Un Cloud public est un service par abonnement, proposé à tous les clients qui souhaitent des services similaires. Mais les informations de chaque client restent "protégées" et isolées (elles ne sont pas partagées avec les autres utilisateurs)
Privé : l'environnement cloud est dédié à un client unique (serveur, datacenter, réseau spécifique). Ici, le client loue un espace entier qui lui est entièrement réservé et qu'il ne partage avec aucun autre utilisateur. Il est plus coûteux à mettre en place, mais plus adaptable aux besoins de l'entreprise
Hybride : Il associe des clouds publics et des clouds privés C'est un système mixte qui est utilisé par certaines entreprises qui doivent gérer des systèmes complexes. Dans ce cas, les différents clouds utilisés restent indépendants les uns des autres.
Les 3 fournisseurs qui dominent le marché en 2024 sont :
Amazon avec AWS (Amazon Web Services), c'est la plateforme la plus ancienne, lancée en 2008 et c'est le leader du marché
Microsoft avec AZURE, principal concurrent d'Amazon qui propose des facilités d'intégration avec les outils Microsoft
Google avec GCP (Google Cloud Platform), le plus récent mais également celui qui a la réputation d'être le plus simple à utiliser
Retrouve le lexique complet des recruteurs tech dans Les mots de l’IT.
📖 Le grimoire
Des contenus magiques pour apprendre à recruter mieux
Adrien m’a confié sa plus belle plume d’oie pour écrire une nouvelle page de son Grimoire. Et je dois l’avouer, c’est un honneur d’être dans cette newsletter (et de passer après Morgane).
Mais avant de rentrer dans le vif de notre sujet, je tenais à vous partager ce chiffre :
57.
C’est le nombre de managers différents avec lesquels j’ai pu travailler depuis que je suis chez Avizio. 57, c’est pas mal (j’ai compté 😅)
Avec une quinzaine d’entre eux, c’était vraiment canon. Dans la majorité des cas, la collaboration était positive, on a pu recruter les bons profils dans le temps imparti, mais sans plus. En revanche, avec une petite minorité, j’ai galéré…
Pour éviter que cela ne vous arrive, voici 3 points que j’essaye systématiquement de creuser pour tendre vers une relation recruteur / manager apaisée.
💡 Disclaimer : Il n’y a bien sûr pas de méthode toute faite pour obtenir ce résultat, c’est pour cela que nous restons à l’écoute de tous vos conseils / feedbacks avec plaisir. Cela permet notamment de recevoir ce type messages qui illuminent les journées
Comprendre l’environnement
Comprendre l’environnement, c’est dépasser le seul cadre de la connaissance “métier” (must have encore trop souvent négligé par ailleurs), pour donner au recrutement la place stratégique qu’il mérite dans votre organisation. Parmi les autres informations utiles à choper :
Avoir une idée claire de ce qui se trame côté business. Comment se portent les affaires, quels sont les chiffres, la stratégie à trois ou six mois... Cette vision macro, partagée par les dirigeant(e)s, donne une première idée des volumes de recrutement et de la charge de travail qui va vous incomber. Elle peut aussi vous apporter quelques billes pour construire votre pitch candidat.
Passer du temps avec les équipes pour lesquelles vous allez devoir recruter. C’est le meilleur moyen de poser les bases d’un langage commun (c’est qui le “senior” de la team, qui a du “potentiel” ?), se faire une idée des compétences demandées, approfondir les concepts clés (et mettre une image sur le vernis technique que nous partage la talentueuse Hélène Ly), appréhender la façon de travailler, les outils utilisés, valider l’importance / l’urgence du recrutement pour confirmer (ou pas) ce qui vous a déjà été présenté…
Discuter en 1:1 avec le manager concerné. Faites en sorte que ses préoccupations deviennent les vôtres, soyez perçu comme un(e) allié(e). Une question du type “si on n’arrive pas à recruter dans 3 ou 6 mois, il se passe quoi de ton côté ?” peut vous y aider.
Gagner la confiance
Croire que tous les managers sont les mêmes et chercher à leur imposer vos pratiques dès le début est (je pense) le meilleur moyen de se planter. Pour gagner la confiance, il faut savoir s’adapter :
Soyez prévisible, régulier et transparent. Par exemple, tous les vendredis, envoyez un récapitulatif de ce qu’il s'est passé dans votre semaine et de ce que vous comptez faire la semaine suivante pour ajuster la mire. Définissez une routine, un canal de communication à privilégier (Teams, Slack, mail, WhatsApp, tél…).
Montrez que vous êtes de plus en plus à l’aise avec ses sujets. Développez vos connaissances de la concurrence, du marché... Si vous le pouvez, consommez des contenus en lien avec SON métier et n’hésitez pas à le lui partager. C’est excellent de faire de la veille “recrutement” (encore mieux via Alohomora 😜) mais si vous le pouvez, intéressez-vous aussi à ses sujets.
Poser les bases de la coopération
Vous êtes responsable de la réussite du manager dans son recrutement. Votre priorité est donc de le mettre en condition de réussite, et pour cela, il faut impérativement l’accompagner ! Good to know : vous tomberez plus facilement sur un manager qui recrute pour la première fois (ou depuis des années) et qui ne sait pas toujours ce qu’on attend de lui (ou va répéter ce qu'il a vu quand il était lui-même candidat), que l’inverse.
Vous n’êtes pas un preneur de notes, mais un copilote : responsabilisez votre manager, proposez-lui quelques piqures de rappel importantes (utilité de la prise de brief, déroulé des entretiens, critères de non-discrimination, questions interdites, biais, évaluation…) ou choisissez l’étape “remise à niveau plus poussée” si nécessaire. Par la suite, ne vous gênez pas pour placer le curseur de la collaboration chaque fois un peu plus haut. Les résultats peuvent être bluffants. 🤩
Idéal < Réalité
Au risque de vous décevoir, le super recruteur qui a formé tous ses managers (scorecards, nurturing…) qui regarde de loin la magie opérer et ne fait que récolter les lauriers d’une machine bien huilée, ce n’est pas moi. Pas sûr qu'il existe (ou uniquement sur Linkedin).
Il y a l’idéal et la réalité. S’assurer d’avoir des réponses détaillées à toutes ces questions est une première étape vers la mise en place d’une culture du recrutement. Mais tout cela demande un bon paquet de temps, des dirigeant(e)s engagé(e)s, des managers impliqués et des moyens mis à disposition. Pour ce qu’ils m’ont apporté, je ne peux que vous conseiller de creuser ces points, un par un, car comprendre votre environnement, gagner la confiance et poser les bases de la coopération, c’est la voie royale pour une relation qui fonctionne.
Et si vous vous demandez encore comment se sont achevées ces quelques collaborations où j’ai galéré : on a quand même fini par recruter, et c’est bien ce qui compte. Mon but n'a jamais été d'avoir 57 coups de cœur pour mes managers, mais pour TOUS les candidats accompagnés. Votre rôle, notre rôle, c’est de trouver la prochaine recrue, votre futur collègue, tout en faisant évoluer les pratiques et le regard porté sur notre métier, petits pas par petits pas. Et pour moi, c’est ça le plus kiffant !
PS : si vous souhaitez démarrer l’année en papotant recrutement en visio ou autour d’un café, ne vous gênez pas, mon agenda est disponible en cliquant sur ce lien.
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N’hésite pas à m’envoyer un message sur Linkedin pour qu’on en parle.
🔍 Market data
💸 Levées de fonds
L’analyse des levées de fonds en France
Synthèse
Début d’année timide pour les startups, avec 2 premières semaines largement inférieures à 100 M€. L’activité est souvent faible en début d’année, mais c’est particulièrement vrai en 2024.
Néanmoins, les prévisions pour cette année sont à une reprise de la croissance, avec des signaux positifs :
Baisse prévue des taux de la FED et de la BCE
Élection américaine qui dope l’économie mondiale
Accélération du financement de la transition écologique
Déploiement à grande échelle de l’IA
Le montant global d’investissement pourrait dépasser les 10 Md€ en France.
Toutes les levées de fonds
SCALINX (Semi-conducteurs) : 34M€
HIBOO (Cleantech) : 9,3M€
WOMED (Femtech/Biotech) : 6M€
PHOCEA DC (Datacenter) : 5M€
VIVOKA (Voice tech) : 3,2M€
BULLES DE RUCHE (Boissons) : 1M€
TIAMAT ENERGY (Enertech) : NC
Cette semaine
59 M€ levés par les startups françaises la semaine dernière (vs 170 M€ l’an dernier à la même période, soit une baisse de 66%)
7 opérations réalisées
Montant moyen par opération : 8,4 M€
En 2024
Montant hebdo global (moyenne) : 61 M€
Nombre d’opérations hebdo (moyenne) : 5,5
Montant moyen par opération : 12,2 M€
💸 Actualités VC
ISAI Expansion annonce le 1er closing de son troisième fonds de Tech Buyout ISAI Expansion III, qui réunit près de 190 millions d'euros, au-delà de l’objectif fixé pour ce closing initial (150 M€). Ce nouveau fonds, dont le montant dépasse la taille de son prédécesseur ISAI Expansion II (150 M€), a été lancé avec 75 % de sa taille cible finale (250 M€) grâce au fort soutien d’entrepreneurs, qui représentent 40 % de cette levée.
BEI Monde, branche spécialisée du Groupe BEI dont l’activité est destinée à accroître l’impact des partenariats internationaux et du financement du développement, annonce un nouvel investissement dans Seedstars Africa Ventures I, un fonds de capital-risque qui finance les jeunes entreprises innovantes africaines. L’investissement apporté par BEI Monde est soutenu par l’Union européenne par l’intermédiaire du Fonds fiduciaire ACP et du programme Boost Africa.
Sources : Maddymoney, Avolta, Multeam, Les Echos