Alohomora #64 - ta veille recrutement
Les secrets du recrutement au sein d'une licorne valorisée 4,4 milliards €
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Ce que tu vas apprendre et trouver dans cette édition :
Les actus qu’il ne fallait pas louper la semaine dernière
Les secrets du recrutement au sein d’une licorne valorisée 4,4 milliards €
Comment relever une marque employeur déplorable ?
Les levées de fonds des entreprises françaises
Des entreprises à cibler pour tes plans de chasse
Avant de commencer…
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L’actualité de la semaine dernière
📊 Economie
L'inflation aux États-Unis continue de ralentir : l'indice PCE (Personal Consumption Expenditures) n'a augmenté que de 0,1 % en août, soit 2,2 % sur un an. C'est moins que prévu et en baisse par rapport à juillet.
Les constructeurs chinois perdent énormément de terrain dans le secteur des véhicules électriques en Europe. On parle d’une baisse de 48 % des ventes au mois d’août.
La Chine envisage d'injecter jusqu'à 142 milliards de dollars dans ses plus grandes banques d'État pour relancer son économie.
De ce fait, les actions chinoises ont connu leur meilleure semaine depuis 2008, propulsant les marchés asiatiques vers de nouveaux sommets. La Bourse de Shanghai a même dû effectuer des “stress tests” ce week-end suite à des problèmes de transactions vendredi. L'engouement des investisseurs particuliers ne faiblit pas, avec une explosion des ouvertures de comptes-titres en Chine.
Un sondage interne révèle que 91 % des employés d'Amazon sont mécontents du retour au bureau obligatoire. 73 % envisagent même de changer de job.
Les startups dirigées par des femmes ne reçoivent que 2 % des financements en capital-risque. Ce chiffre tombe à 1% pour les tours post-série B
🤝 Business
MNTN, la plateforme publicitaire de Ryan Reynolds pour TV connectée, prépare son introduction en bourse pour 2025 avec Morgan Stanley.
Apple se retire des négociations pour investir dans OpenAI. Pendant ce temps, OpenAI prévoit une perte d'environ 5 milliards de dollars cette année pour un chiffre d'affaires de 3,7 milliards.
Starlink, le réseau satellite de SpaceX, devrait dépasser les 4 millions d'abonnés très prochainement. La société a gagné environ un million de nouveaux clients depuis fin mai. Son réseau compte désormais près de 6 000 satellites, desservant des entreprises et des particuliers dans près de 100 pays.
D’ailleurs, Air France va équiper sa flotte de la connexion internet Starlink dès 2025. Mais attention, ce sera uniquement pour les membres du programme de fidélité "Flying Blue".
LVMH investit dans la marque de vêtements Moncler (les célèbres doudounes de luxe).
Oracle révèle une participation de 29 % dans Ampere, une startup de conception de puces électroniques, avec une option d'achat.
Plus de 700 000 ventes depuis 2023 : les lunettes Ray-Ban Meta cartonnent.
💎 Produit
Revolut prévoit de transformer son offre de gestion de produits d’investissements qui père tout de même 8,5 milliards d'euros en une application autonome "Invest", lancée dans l'Espace économique européen d'ici fin 2024.
🤖 IA
Annonces importantes de la conférence Meta Connect, la keynote de Meta :
Meta teste la création de contenu personnalisé par IA sur Facebook et Instagram. Les utilisateurs pourront modifier ce contenu généré en temps réel ou choisir de ne pas participer. Vous pourriez voir apparaître du contenu avec votre avatar sur Insta par exemple.
500 millions de personnes utilisent Meta AI chaque mois.
Ça bouge beaucoup chez OpenAI. L'entreprise est très proche de se restructurer en entreprise à but lucratif, tout en conservant une branche à but non lucratif. Sam Altman recevra des actions pour la première fois (on parle de près de 7% des actions soit 10 milliards de $ !), tandis que la directrice technique (CTO) Mira Murati et le directeur de recherche Bob McGrew quittent le navire.
OpenAI lance l'OpenAI Academy pour former les développeurs et les organisations avec 1 million de dollars de crédits pour utiliser leurs produits via API.
Selon Bain, le marché potentiel du hardware et software lié à l'IA pourrait atteindre entre 780 et 990 milliards de dollars d'ici 2027, avec une croissance annuelle de 40 à 55 % sur les trois prochaines années.
🪙 Crypto
L'ETF Ethereum de BlackRock a franchi la barre du milliard de dollars d'actifs sous gestion, seulement deux mois après son lancement.
PayPal permet désormais aux comptes professionnels américains d'acheter, de détenir et de vendre des cryptomonnaies directement via leur compte.
Sources : Les Echos, Le Monde, TechCrunch, Cercomm, Usine Digitale, Snowball, Multeam, Maddyness
Quand on est une startup en phase d'hypercroissance, on doit prendre des décisions rapidement, avec une quantité limitée d'information.
Dans ce contexte, on peut très facilement faire des erreurs de recrutement, qui se payent cash. Les entreprises qui survivent et prospèrent sont souvent celles qui arrivent à craquer le sujet du recrutement pour constituer une équipe de très haut niveau.
En cinq ans, Marjorie Boruel (Talent & ulture Director chez Qonto) a connu le passage de 100 à 1500 salariés et a structuré de zéro leur équipe TA, qui réalise en interne 450 recrutements chaque année.
A priori, ils ont dû prendre plus de bonnes décisions que de mauvaises, car Qonto se porte bien, et même très bien (500 000 clients pour 4,4 milliards € de valorisation).
Aujourd'hui, je vous propose de passer un moment en compagnie de Marjorie pour mieux comprendre les arcanes du recrutement en hypercroissance.
Dans cet épisode, vous apprendrez plain de choses utiles :
Les spécificités du recrutement en phase d'hypercroissance
Comment apprendre le recrutement tech quand on ne connaît rien à la tech ?
Des conseils pour monter et coordonner une équipe de 30 recruteurs
Une méthode et la stack pour passer de 0 à 450 recrutements / an
L'intérêt à se mettre dans la roue d'un mentor et d'être loyal
Les dessous de la méthode militaire des cabinets anglo-saxons
Des cas d'usages concrets de l'IA dans le recrutement
Comme toujours, il y a aussi des détails croustillants et parfaitement inutiles :
Pourquoi il y a plein de burn-out dans le secteur du luxe ?
Comment Marjorie est passée à côté d'une carrière de danseuse étoile ?
Mais qu'a-t-elle fait pendant deux ans pour catastropher ses parents ?
Est-ce que j'ai vraiment pu travailler pour elle sans qu'elle soit au courant ?
Mis à part ces quelques divagations, c'est sans doute l'épisode le plus technique que j'ai tourné, et je dois dire que j'ai appris énormément lors de cet échange. Marjorie a beaucoup de profondeur sur le sujet, elle se livre sans filtre et elle m'a mis une sacrée claque.
Sortez vos popcorns, vous n'allez pas être déçus !
🎧 Pour écouter le podcast en version audio (sur la plateforme de ton choix) clique sur ce lien.
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Les prémices
Je suis née en Pologne, à la fin des années 80. Le pays était en train de se transformer, deux ans après ma naissance, le mur de Berlin a chuté, on a observé le mouvement de Solidarnosc et la fin du communisme.
Le capitalisme est arrivé et avec lui “les paillettes dans les yeux”. Les magasins, auparavant vides, étaient enfin remplis d'articles venus du monde entier. Les US, enfin, toute l’Amérique était vue comme un rêve, un eldorado.
À la télé, je jonglais entre chaîne allemande de musique, Viva et la chaîne américaine. Au bout de quelques années, regarder les vidéoclips, ne me suffisait plus. Heureusement MTV a commencé à proposer des émissions divertissantes, même si intellectuellement nous nous nourrissions peu. Les années Y2K ont basculé vers la téléréalité et une diversification de leur offre. Un peu comme un USP, mais dans une autre dimension.
Il y avait The Osbournes, My Sweet Sixteen, mais surtout Xzibit et Pimp My Ride.
Le rappeur énigmatique à l'image gangsta, animait l’émission avec beaucoup d’humour, de bienveillance et de chaleur. J’adorais regarder comment les vieilles bagnoles se transformaient en voitures hors du commun, des gadgets pas réellement pratiques, mais tellement incroyables. Et les réactions des propriétaires, retrouvant leurs moyens de locomotion, tout à l’américaine, complètement dans la démesure. J’adorais cela.
Ces souvenirs reviennent souvent quand j’entends parler du travail sur la marque employeur. Cette expression, n’était pas très en vogue il y a encore quelques années. Et pourtant, l’image de l’entreprise, véhiculée en interne, comme en externe, c’est primordial. Non seulement pour attirer des futurs collègues, mais également pour fidéliser les personnes qui font déjà partie de l’entreprise.
Il s’agit de la culture d’entreprise, des valeurs, de la vie en interne. Nous sommes là afin de démystifier des choses, raconter une histoire, break the ice. L’entreprise ne doit plus être vue comme un "sésame ouvre-toi" où nous sommes uniquement pour exécuter des tâches et décocher des cases de notre to-do-list.
La plupart des entreprises modernes ont une très belle image, véhiculée à l’extérieur. Si je me rends sur les sites de Lattice ou Spotify (join the band!), la manière dont ils communiquent donne envie de les rejoindre.
Mais quid de la marque employeur quand l’image véhiculée a besoin d’être pimpée ? Justement car faute de temps, des moyens ou tout simplement, on n’y a pas pensé.
Le déclic
Il y a quelques années, j’ai rejoint une entreprise qui n’avait pas une belle image externe.
J'avais eu un coup de cœur pour le fondateur, un CEO avec qui j’avais vraiment envie de travailler. Très cash, straight to the point, il me semblait super sain.
Mais avant l’entretien final, j’ai regardé leur profil sur Glassdoor et j’ai vu la note peu glorieuse : 2,3.
Et des commentaires assez violents.
J’ai posé la question à mes interlocuteurs, décideurs C-Level, ils m’ont répondu de manière très détendue qu’ils n’y prêtaient pas attention et ce n’était pas révélateur du climat interne.
J’ai trouvé cela étrange, mais j’ai décidé de leur faire confiance et rejoindre l’aventure.
En tant que Talent Acquisition Manager, je devais gérer toute la partie recrutement.
Ce qui veut dire inbound et outbound. Afin de se différencier, il faut créer un pitch, une histoire à raconter, convaincre et séduire les candidats, afin de les transformer en collègues.
Et comment le faire, quand la note sur Glassdoor est catastrophique, tous mes candidats m’en parlent en entretien, mon taux de conversion est loin d’être satisfaisant ?
Il me faut un plan d’action.
Je crée donc une roadmap, je sollicite la petite équipe Marketing et je m’aligne avec la Talent Manager du fond d’investissement.
Faire l’état des lieux
Première chose qui me vient à l’esprit, c’est de voir ce qui a déjà été produit, ce qui existe, s’il y a une base sur laquelle je vais pouvoir travailler.
Je n’ai pas envie de tout détruire, tout réécrire, mais plutôt d'améliorer, d'optimiser et de mettre à jour des informations. L’entreprise a son historique que je veux respecter tout en donnant un coup de boost. Il y a toujours l’histoire de la note 2,3 sur Glassdoor : c’est ma priorité de la redresser !
Planifier
J’identifie les chantiers, les plateformes qui nous garantissent une certaine visibilité comme Glassdoor, WTTJ. Je réfléchis, comment nous pouvons les utiliser, quel type de contenu publier. Entre le delivery et l’arrivée de ma stagiaire, je dois m’organiser et établir un planning.
Quelle est ma priorité entre staffer 13 postes asap et gagner du temps en soignant la marque employeur et convertir en inbound ? J’aime beaucoup chasser, mais des fois, cela s’avère être un peu chronophage et cela prend pas mal de temps. Et si j’avais une jolie vitrine et que les candidats que j'avais chassé, postulaient d’eux-mêmes ?
Je bloque du temps, je priorise mes actions et j’avance petit à petit.
Exécuter
Comme mentionné au début, la page Glassdoor fait vraiment peur. Avec les collègues du fonds d’investissement, nous décidons déjà de répondre aux commentaires négatifs. Par la suite, j’essaye de venir voir chaque collègue et je demande de laisser un avis factuel. J’explique pourquoi c’est important et ce que cela peut changer pour le recrutement et l’image de la marque. Et on veut m’aider, me soutenir. Lors d’un All hands, le CEO prend parole et dit “J’imagine que si vous êtes, là, vous êtes plutôt contents, voire heureux. N’hésitez pas à le faire savoir, cela nous aidera”. Et Glassdoor se remplit des témoignages et je réussis à remonter la note jusqu’au 4,6.
Je vois sur WTTJ qu’il y a des informations pas tout à fait correctes. Dans la rubrique “Bon à savoir”, je vois des anecdotes, mais uniquement sur les cofondateurs. Celui-ci aime des restaurants étoilés, l’autre des bières belges et son chien beagle.. Mais nous sommes censés parler du collectif ici et non de trois associés… On réécrit tout cela avec les collègues du Marketing.
Je vois écrit de partout “des vacances illimitées”. Je me réjouis, à moi les Seychelles et Maldives ! Finalement, on me dit que ce n’est pas le cas, j’échange avec le CEO qui me dit qu’il est allé un peu loin dans son imaginaire et on reste sur le cadre légal. Sauf que les gens se sentent un peu trompés. Au final, nous trouvons un accord, on rajoute une semaine supplémentaire. Bon exemple pour la marque employeur interne et externe.
Je commence à exploiter mon réseau, me faire des amis. Ici, je vais faire un podcast, qui sera relayé, là-bas on va écrire un article et avec certains je vais créer une relation de longue durée. À chaque fois ils veulent proposer quelque chose, ils me sollicitent, afin de participer.
Je demande également mes collègues de faire du bruit, de relayer, liker, partager. On dirait que je construis un cercle des ambassadeurs, qui me soutiennent et qui soutiennent cette initiative.
Monitorer
Après l’effort, le réconfort ? Peut-être pas de suite.
Il faut que je sache si des actions que j’ai entreprises ont pu payer. Je mets en place alors mes KPI, que je monitore, par rapport à des résultats que j’espérais obtenir.
Et au final, je vois de plus en plus des gens abonnés à notre page LinkedIn, j’ai pas mal de sollicitations, des demandes. Je vois de plus en plus de super profils qui postulent. Avant, la chasse représentait plus de 75% de nos recrutements, là, nous avons de plus en plus de candidatures entrantes. Quand je pilote la data de mon équipe, je vois que ma collègue, sur 20 recrutements réalisés, n’a chassé que deux personnes : le gain de temps est significatif.
Les candidats me disent qu’ils ont postulé grâce aux bons avis sur Glassdoor, notre ATS nous met en valeur et fait un tournage, afin de s’en servir comme témoignage client.
Quand je chasse les candidats, on me dit “Mais je te connais, on te voit partout ! J’attendais à ce que tu me contactes”. Je rougis, mais cela fait plaisir.
Closure
Au bout de plus de deux ans de travail (oui, c’est un chantier conséquent), je vois que j’ai réussi à redorer la marque employeur et qu'il y a une belle image sur le marché. Bien entendu, le contenu, il faut le publier régulièrement, mettre à jour Glassdoor, nourrir un peu l’audience. Mais le plus gros est fait et je suis ravie d’avoir pu mettre la main à la pâte, ressortir ce qui était le plus beau dans l’entreprise et faire comprendre cela à mes candidats.
TL ; DR
Pour pimper la marque employeur, je m’y prends comme des mécaniciens dans l’émission culte.
Je regarde la bête (là, en occurrence, je fais un état des lieux)
Je garde l’historique, l’ADN et les préférences des fondateurs en tête. L’idée n’est pas de changer, de révolutionner, mais justement de sublimer, retravailler des bases. Comme les mécaniciens qui pimpaient la voiture en fonction de la personnalité du propriétaire.
Je planifie et j’avance de manière méthodique. Je priorise. Le kanban est très utile. Merci Product Management ! Les gars parlaient de leur vision, de ce qu’ils allaient faire, de comment ils imaginaient la nouvelle voiture.
Continuous Delivery. Ce qu’on aime le plus, passage à l’action !
Comme je suis une TAM analytique, je set up des KPI et je monitore. Je sors de la data, je peux prouver que certaines stratégies ont payé et je sais quel type d’initiative est le plus bénéfique.
Je continue à nourrir la marque employeur, mais moins intensément. Je peux me focaliser sur pas mal d’autres choses, me diversifier. Et la révélation d’une belle bagnole toute pimpée !
Et aujourd’hui ? Je suis dans une nouvelle aventure et il y a un autre enjeu marque employeur ;)
En revanche, je n’arrive pas dans des circonstances catastrophiques, loin de là.
Il y a des choses à faire, certes, mais le contexte est différent :
Worklife, jeune entreprise naissante a d’abord priorisé le produit et la R&D avant le Brand.
Notre volonté était également de travailler sur le product market fit, avant de promouvoir Worklife. Ce qui nous semblait logique, c’était de parler du produit fini, abouti.
Quel est mon plan d’action ?
Un peu similaire que celui que j’ai exécuté avant.
Je fais un état des lieux, je me synchronise avec notre Head Of Brand, nous travaillons main dans la main. Avant, j’étais assez seule sur ce périmètre, aujourd’hui, j’ai la chance d’avancer avec une vraie professionnelle qui m’aide et m’inspire au quotidien.
Si tu aimes Alohomora, tu aimeras sans doute…
Un média de recrutement que j’ai créé, sur lequel chacun peut prendre la parole pour partager son savoir-faire et apprendre de ses pairs.
Ce que tu trouveras sur The Staffing Academy :
Des articles rédigés par des experts
Des vidéos avec les meilleurs recruteurs
Si ça t’intéresse de jeter un coup d’oeil :
L’analyse des levées de fonds en France
Synthèse
Excellente semaine qui entre dans le top 5 de 2024. L’ensemble des indicateurs sont supérieurs à la moyenne, en volume comme en valeur.
Comme toujours, il faut nuancer, car on est loin des montants levés en 2021 et 2022.
Côté secteurs, c’est particulièrement varié cette semaine, mais la mobilité est le secteur le plus représenté avec 4 opérations.
Cette semaine
288 M€ levés par les startups françaises la semaine dernière
vs 260 M€ l’an dernier à la même période (+10%)
18 opérations réalisées
Montant moyen par opération : 16 M€
En 2024
Montant hebdo global (moyenne) : 134,4 M€
Nombre d’opérations hebdo (moyenne) : 12
Montant moyen par opération : 10,8 M€
Ecart vs 2023 : -1,3 Mds€
Toutes les opérations
LOCKALL (Self storage) : 155M€
VELA (Mobilité/Cleantech) : 40M€
SYNOVO GROUP (ESN) : 13M€
JUMP (RH Tech) : 11M€
SURGAR (Medtech) : 11M€
PURPLE ALTERNATIVE SURFACE (Economie circulaire) : 8M€
KESTRA (PaaS) : 7,2M€
QUAI DES NOTAIRES (PaaS) : 7M€
DOTFILE (Compliance) : 6M€
INSPEK (Nanotechnologie) : 6M€
LOKKI (Mobilité) : 6M€
BLUEFINS (Mobilité/Cleantech) : 4M€
LA SOLIVE (Formation/Rénovation énergétique) : 4M€
PHACET (AI) : 4M€
DETECTIVE BOX (Loisirs/Box) : 2M€
ULTRAWATT (Proptech/Cleantech) : 2M€
MOVALIB (Mobilité) : 1,2M€
KIOSK (Legal tech) : 1M€
Actualités
La MACIF annonce le lancement de son nouveau fonds, Macif Terre & Vivant de 50M€. Le fonds, géré par Seventure, investira dans cinq thématiques clés : alimentation durable, gestion durable de l’eau et assainissement écologique, habitat et urbanisme durables, économie circulaire et ressource, et transition énergétique.
Sources : Maddyness, Avolta, Multeam
La liste des rachats d’entreprises et des plans de licenciement
La plateforme de publicité digitale Equativ annonce l'acquisition de Kamino Retail.
Mitem Pharma, laboratoire pharmaceutique basé en France et dédié aux Médicaments d'Intérêt Thérapeutique Majeur (M.I.T.M.), annonce l'acquisition de Desferal®, un M.I.T.M. important en hématologie, auprès des Laboratoires Novartis.
Stelogy, acteur majeur des services télécoms et Cloud auprès des entreprises et collectivités, vient de franchir une nouvelle étape stratégique en acquérant Micro Info Expert (MIE), opérateur reconnu pour ses solutions IT dans le secteur du médical.
Sources : Maddyness, Avolta, Multeam